Courrier des lecteurs: L’impossible circulation en ville de Fribourg

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Je suis né à Fribourg, j’y ai fait l’essentiel de ma carrière. C’est ma ville, je l’aime. Aujourd’hui, je suis triste de voir que les gens de l’extérieur ne sont plus les bienvenus dans celle qui se veut encore une capitale. Les décisions répétées des autorités communales, hostiles aux intrus de l’extérieur, font fuir. PON (acronyme de Pierre-Olivier Nobs) s’écrit définitivement sans T, lui qui s’emploie plus, par une approche dogmatique, à les couper qu’à les construire avec ceux qui pensent différemment.

Nous soutenons les commerçants locaux, leurs problèmes sont à chercher ailleurs, dit la majorité rose-verte. Permettez-moi de vous faire part d’une expérience vécue dernièrement. J’habite Granges-Paccot et je décide de me rendre chez mon boucher préféré à La Neuveville, et cela en scooter, connaissant les vicissitudes de la mobilité dans notre agglomération. Cela devait me prendre 5 minutes. J’en ai mis 45! Rue de Morat fermée, Grand-Fontaine fermée, Pérolles inaccessible en raison des fêtes du quartier. J’ai dû retourner à Granges-Paccot pour prendre le pont de la Poya. Quand j’ai expliqué au commerçant l’amour qu’il fallait porter à son travail pour consommer chez lui, son dépit m’a ému. Un exemple parmi tant d’autres!

Le résultat de la récente votation sur l’heure de parking gratuit démontre que même la majorité des résidents en a assez de cette approche idéologique de la mobilité. Tout n’est pas à jeter, mais S.V.P., chers édiles, respectez chacun car vous ne représentez pas seulement vos électeurs, mais aussi tous les autres qui aiment cette ville. Et ainsi vous serez mieux accueillis lors de votre prochaine visite à la BCF Arena.