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Incertitude autour des 26 salariés de la Brasserie de la Gare

Quel avenir professionnel pour les employés de la Brasserie de la Gare, qui fermera le 31 octobre pour devenir un Starbucks? Sommés de ne pas s'exprimer dans les médias, certains ont fait part de leurs inquiétudes au syndicat Unia.

La Brasserie de la Gare fermera ses portes le 31 octobre. Selon la société Autogrill, qui l’exploite depuis juillet 2007, l’établissement affichait une fréquentation insatisfaisante. © Alain Wicht
La Brasserie de la Gare fermera ses portes le 31 octobre. Selon la société Autogrill, qui l’exploite depuis juillet 2007, l’établissement affichait une fréquentation insatisfaisante. © Alain Wicht

MRZ

Publié le 26.10.2016

D’après un communiqué de presse diffusé mardi par Unia, la société Autogrill Suisse, qui exploite l’établissement depuis 2007, se serait comportée de manière «abrupte et cavalière» avec son personnel. Quinze ou seize travailleuses et travailleurs seraient concernés par la restructuration en cours, qui devrait s’achever à la mi-décembre par l’ouverture d’un nouveau Coffee House portant les couleurs de la chaîne d’origine américaine Starbucks.

Cinq ou six d’entre eux, soit la totalité de l’équipe de cuisine, ont d’ores et déjà appris, fin septembre, qu’ils seront licenciés. Les autres, principalement occupés au service, sont encore dans le flou concernant ce qui sera leur quotidien professionnel dans une semaine.

Des garanties leur ont été données quant à leur avenir au sein du groupe Autogrill, mais ces salariés ignorent encore s’ils seront transférés dans d’autres restaurants gérés par la société en attendant l’ouverture du nouveau Starbucks. Seule certitude: une formation leur sera proposée par le géant du café en gobelets.

«Si nous voulions licencier, ce serait déjà fait»

Directeur général d’Autogrill Suisse, Beat Grau confirme l’information selon laquelle l’équipe de cuisine a été congédiée. «Les établissements Starbucks ne disposant pas d’une cuisine, c’était malheureusement inévitable», explique-t-il. En revanche, les autres salariés de la brasserie n’auraient pas de souci à se faire.

«Si nous avions prévu de les licencier, cela aurait déjà été fait.» Selon lui, la restructuration en cours était inévitable af in d’enrayer la baisse du chiffre d’affaires de l’établissement. «Sinon, nous aurions dû finir par licencier pour raisons économiques.»

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