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«Après le tir, ce fut l'euphorie... puis la déprime»

Michel Mooser a passé sept ans à traquer Miro, le plus grand cerf jamais tiré en Suisse. Le chasseur charmeysan explique sa relation paradoxale avec l'animal, qu'il a longtemps admiré avant de l'abattre, «une nécessité pour nos forêts».

Michel Mooser et sa chienne Bora – un petit Münsterlander – avec laquelle il pratique la recherche de gibier blessé. © Ronny Mast
Michel Mooser et sa chienne Bora – un petit Münsterlander – avec laquelle il pratique la recherche de gibier blessé. © Ronny Mast

SZ

Publié le 24.10.2016

Michel Mooser est à l’image de son plus beau trophée, Miro: un briscard qui n’aime pas trop sortir du bois. Le chasseur gruérien a passé sept ans, depuis leur rencontre en 2008 près du chalet des Revaires, à traquer l'animal. «J’ai vu ce cerf sortir du bois sous la lune, à septante mètres de moi. Il était énorme. Tellement beau. J’étais heureux de ne pas pouvoir le tirer.»

En 2015, c'est pourtant d'une balle venue du fusil du Gruérien que le cerf tombera. Le plus grand jamais tiré en Suisse. Des sentiments mitigés pour Michel Mooser, qui avait loué une relation très particulière avec Miro. «Il avait 14 ans, c'est énorme pour un cerf sauvage. Il serait mort une ou deux saisons plus tard.»

>> Reportage à lire dans «La Liberté» de lundi

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