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Clinton accuse Trump d'avoir violé l'embargo contre Cuba en 1998

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton accuse son rival républicain Donald Trump d'avoir violé l'embargo contre Cuba en 1998. © KEYSTONE/AP/JOHN LOCHER
La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton accuse son rival républicain Donald Trump d'avoir violé l'embargo contre Cuba en 1998. © KEYSTONE/AP/JOHN LOCHER


Publié le 30.09.2016


Hillary Clinton a accusé jeudi Donald Trump d'avoir enfreint l'interdiction de commercer avec Cuba. Son groupe immobilier aurait dépensé 68'000 dollars sur l'île communiste, selon une enquête de Newsweek.

"Il a placé ses intérêts personnels et professionnels au-dessus des lois, des valeurs et de la politique des Etats-Unis", a déclaré la candidate démocrate à la Maison Blanche à Chicago aux journalistes qui l'accompagnent.

L'argent a été dépensé en 1998, selon Newsweek, par des responsables des hôtels et casinos Trump lors d'un voyage à Cuba, où l'organisation espérait alors s'implanter. Pour contourner l'interdiction de dépenser de l'argent sur l'île, les fonds sont passés par une société de conseil, Seven Arrows Investment and Development Corp, afin de les faire passer pour des oeuvres caritatives.

La directrice de campagne de Donald Trump, Kellyanne Conway, a implicitement reconnu que l'embargo avait été violé. "Selon l'article, je comprends qu'ils ont dépensé l'argent en 1998", a-t-elle dit sur la chaîne ABC. Et d'ajouter que Donald Trump "avait décidé de ne pas investir là-bas" et qu'il restait "très critique" de Cuba et du régime des frères Castro.

Rapprochement

L'embargo commercial américain contre Cuba, mis en place dans les années 1960, reste en vigueur malgré la politique de rapprochement engagée par le président démocrate Barack Obama. La majorité républicaine au Congrès s'oppose, elle, à sa levée.

Mais Hillary Clinton et Barack Obama y sont favorables. "J'étais très favorable à l'ouverture lorsque j'étais secrétaire d'Etat, j'ai salué l'initiative du président Obama et je la poursuivrai lorsque je serai présidente", a-t-elle dit jeudi.

ats, afp

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