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Les petits producteurs soutenus dans leur accès au marché mondial

Une plate-forme en ligne doit permettre aux petits producteurs des pays du Sud d'avoir un meilleur accès au marché mondial (photo symbolique). © KEYSTONE/APA/HELMUT FOHRINGER
Une plate-forme en ligne doit permettre aux petits producteurs des pays du Sud d'avoir un meilleur accès au marché mondial (photo symbolique). © KEYSTONE/APA/HELMUT FOHRINGER


Publié le 26.10.2016


Les produits des petits producteurs des pays du Sud peinent à atteindre les supermarchés européens, malgré leur excellente qualité. Un projet de plate-forme en ligne a pour but de leur faciliter l'accès au marché international.

La Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) et l'entreprise gebana, qui livre des produits alimentaires directement des agriculteurs du monde entier, ont développé une plate-forme en ligne. Cette dernière doit faciliter l'accès des petits producteurs des pays du Sud au marché mondial, explique la ZHAW dans un communiqué publié mercredi.

Très souvent, les petits producteurs manquent d'infrastructure ou sont entravés par les conditions politiques. Gebana agit comme un médiateur et leur permet d'avoir accès au marché européen. Grâce à la plate-forme, les clients peuvent aussi avoir directement accès aux produits.

De la ferme au consommateur

La marchandise arrive ainsi directement depuis la ferme chez le client. Ces derniers peuvent par exemple manifester leur intérêt pour des abricots secs bio du Tadjikistan, du thé bio du Laos ou du poivre du Cambodge en quelques clics de souris. Si suffisamment de personnes sont intéressées par un produit, la commande est passée et sera livrée directement en Suisse. Le financement participatif est également possible.

Afin de faciliter la communication, gebana et la ZHAW ont développé une application pour les producteurs. Ils peuvent ainsi plus facilement informer sur ce qu'ils cultivent et poser des questions relatives à la production. Ils peuvent par exemple savoir si leurs produits sont conformes aux exigences bio.

Gebana travaille avec des partenaires sur place, qui font office de traducteurs et d'aides pour le maniement de l'application développée. En effet, la majorité des paysans qui cultivent ces produits ne parlent pas l'anglais. Ils n'ont pas toujours de Smartphones à disposition ou ne les utilisent que pour téléphoner.

Plusieurs organisations soutiennent déjà les producteurs du Sud, mais les débouchés restent problématiques. Le projet financé par la Commission pour la technologie et l'innovation (KTI) comble cette lacune, écrit la ZHAW dans le communiqué.

ats

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