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Ancrages du polar

Universel, le roman policier invite au sordide mais aussi au voyage. Trois chercheurs plongent aux racines régionales de ce genre mondialisé

«Un polar ne tient que s’il parvient à mettre en place une atmosphère», note Sylvie Jeanneret. © Daniele Colucci
«Un polar ne tient que s’il parvient à mettre en place une atmosphère», note Sylvie Jeanneret. © Daniele Colucci
Ancrages du polar
Ancrages du polar

Thierry Raboud

Publié le 24.10.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Noir » Le monde se fait un sang d’encre. Difficile de trouver genre littéraire plus universel que le polar, dont les obscures atmosphères se déploient sur tout le planisphère. C’est que ces histoires de meurtres et mystères, devant lesquelles la critique, par dédain pour le populaire, s’est longtemps pincé le nez, excellent à faire danser les démons indigènes. «Chaque aire géoculturelle a ses traumatismes collectifs, et les cadavres que l’on trouve sur les scènes de crime renvoient à ceux – métaphoriques – que chaque culture a gardés dans ses placards», écrivent ainsi Michel Viegnes, Sylvie Jeanneret et Lora Traglia.

Les trois chercheurs fribourgeois publient Les lieux du polar, recueil d’articles qui voyagent de Scandinavie en Afrique du Sud et de Chine en Italie pour étudier les ancrages du pol

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