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Le goudron collé au cerveau

Le goudron collé au cerveau
Le goudron collé au cerveau
Publié le 24.10.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Hector Mathis » Pas trop le temps de s’attarder, Sitam. Il attend que Capu le rappelle. Pourquoi elle ne lui lance pas un coup de bigo? Il doit retourner à la grisâtre, son ancienne ville. Laisser Paname derrière lui. Parce qu’un de ses potes est mort. Il glisse alors le lecteur dans sa poche. Le traîne sur le béton de son enfance, les conneries de jeunesse, son passé râpeux. Pas tellement de verdure dans ses souvenirs. Rien que le goudron collé au cerveau. Il lâche son histoire dans un argot rebondissant sur les pavés, n’avançant pas aussi vite qu’il le souhaiterait, à cause de sa maladie. Mais à mesure que son corps se sclérose, son récit et sa plume gagnent en vélocité. Car oui, il écrit un bouquin. Veut foutre le feu à la littérature. Leur retourner la gueule d’émotion, aux lecteurs. Et il n’est pas loin de réussir.

Racontée par Hector Mathis, la vie de Sitam et de ses amis, des «indésirables», devient une ode aux losers magnifiques. Il finit bien par «parchoquer» le lis

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