La Liberté

Il existe une Sarine… tropicale

Robert Schuwey, Marly

Publié le 03.04.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

Le 27 mars dernier, j’ai eu le plaisir d’assister à la première du dernier film (selon lui) de Jean-Théo Aeby (lire aussi La Liberté du 17 février, «Cette rivière, ma vie intérieure»). Après avoir, avec quel talent, fait parler les Bolzes et ruminer les vaches, parcouru les sentiers du paradis, évoqué les Fribourgeoises et fait chanter les choristes, voici que notre cinéaste amateur (pas tant que ça!) nous convie à l’accompagner dans la descente de «sa» Sarine, des sources du Sanetsch à son embouchure à Golaten.

Près de deux heures de pur plaisir. Sûr que Ma Sarine rencontrera le même succès, mérité, que ses œuvres précédentes. La Sarine est d’abord valaisanne, puis bernoise, vaudoise, fribourgeoise et à nouveau un peu bernoise. Elle est aussi… brésilienne.

Les vaillants émigrés de 1819, partis vers Nova Friburgo, l’eldorado promis, se sont peu à peu égaillés dans les vallées voisines. Quelques Singinois, partis planter du café dans la région de Macaé, y ont rencontré une rivière qui a dû leur rappeler leur Saane. C’est en tout cas le nom qu’ils ont donné à ce cours d’eau. Celui-ci s’est bientôt «brasilianisé» en rio Sana. Voilà qui pourrait ajouter quelques milliers de kilomètres aux 126 que Jean-Théo a parcourus avec tant de bonheur.

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