La Liberté

La France en guerre contre l’islamisme

Publié le 20.10.2020

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Assassinat » L’exécutif a lancé hier une série d’opérations visant la mouvance islamiste.

L’exécutif promet «une guerre contre les ennemis de la République», trois jours après l’assassinat sauvage de Samuel Paty qui a donné lieu à de nouvelles arrestations. Quinze personnes, dont quatre collégiens, étaient hier soir en garde à vue, interrogées par les enquêteurs antiterroristes qui cherchent à établir si le meurtrier, un Russe tchétchène de 18 ans tué par la police, a bénéficié de complicités. Selon une source proche du dossier, M. Paty a été «désigné» à l’assaillant, Abdoullakh Anzorov, «par un ou plusieurs collégiens, a priori contre une rémunération». Parmi les nouveaux gardés à vue figure aussi un homme condamné pour terrorisme, qui déclare «spontanément avoir été en lien avec l’auteur quelque temps avant les faits», selon une source judiciaire.

En marge de l’enquête, «34 opérations de police» ont été lancées hier contre des individus et associations proches de la mouvance islamiste, a indiqué sur TF1 Gérald Darmanin. Ces opérations se poursuivront à raison d’une vingtaine par jour pour «harceler» et «déstabiliser» cette mouvance, a précisé son entourage.

Le ministre a aussi annoncé avoir demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de fermer, dès hier soir, la mosquée de Pantin, qui avait relayé sur sa page Facebook une vidéo dénonçant le cours sur les caricatures de Mahomet de Samuel Paty.

Gérald Darmanin a précisé que 51 associations proches de cette mouvance étaient dans le collimateur des autorités et annoncé que plusieurs d’entre elles seront dissoutes en Conseil des ministres, citant nommément le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et l’association humanitaire BarakaCity. Depuis l’attentat de vendredi, «plus de 80 enquêtes» ont par ailleurs été ouvertes. ATS/AFP

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