Les limites de la dédiabolisation du FN
Marine Le Pen n’est que partiellement parvenue à débarrasser le Front national de son odeur de soufre
Benjamin Masse, Paris
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France » Décidément, le Front national a bien du mal à se débarrasser de ses vieux démons. Hire, Louis Aliot, vice-président du parti, a dû annoncer le départ de Jean-François Jalkh de la présidence par intérim du parti, remplacé par le maire d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois. Jalkh n’était à la tête du parti que depuis quatre jours, après avoir remplacé Marine Le Pen, qui avait annoncé quitter temporairement la présidence, pour se consacrer au second tour de la présidentielle.
Figure historique du FN, qu’il a rejoint en 1974, Jalkh a été rattrapé par des déclarations négationnistes remontant à 2000. Interviewé par une chercheuse, Magali Boumaza, il aurait alors considéré qu’il était «d’un point de vue technique&