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«Soyons clair, je suis pour un accord»

Principal opposant au Ceta, Paul Magnette, le ministre-président wallon, justifie son bras de fer avec l’UE

Jean Quatremer, Bruxelles

Publié le 25.10.2016

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Libre-échange »  Paul Magnette est ministre-président de la région wallonne. Ce socialiste, ancien professeur de sciences politiques et, à ce titre, l’un des meilleurs spécialistes de l’Union européenne, estime ne pas sortir de ses compétences en s’opposant à la signature du Ceta.

La Wallonie est-elle le vilain petit canard de l’UE?

Paul Magnette: Parce que nous faisons notre devoir démocratique? Soyons sérieux! Le Parlement et le Gouvernement wallon ont simplement analysé, comme ils en ont l’obligation constitutionnelle, puisqu’ils ont les mêmes droits qu’un parlement national, le Ceta, ce qui nous a conduits à observer qu’un certain nombre de ses dispositions nous posent problème et que nous ne pouvons l’accepter en l’état. Nous n’avons aucune volont&e

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