La Liberté

Une rentrée universitaire pas comme les autres

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Une rentrée universitaire pas comme les autres
Publié le 05.10.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Marie Spang

21 ans, étudiante de la Faculté des lettres

«Les masques sont obligatoires partout dès qu’on entre dans un bâtiment de l’université. Ce qui m’embête, c’est que l’université ne fournit pas de masques, c’est quelque chose qui est à la charge des étudiants et étudiantes. A ce niveau, il n’y a pas de soutien de la part de l’Université de Fribourg, contrairement à d’autres universités où les étudiants reçoivent des masques en tissu. Ce qui est un peu bizarre aussi, c’est que dans les classes, il y a un siège sur deux qui est condamné pour pouvoir garder une certaine distance, mais cette distance n’est pas conforme au 1,5 m recommandé, donc on doit quand même porter un masque. Faut dire qu’en plus avec le masque, c’est une grande partie de l’expression du visage qui est coupée, donc c’est un peu spécial comme ambiance… L’idéal ça serait qu’on puisse les retirer une fois assis en classe en respectant les distances ou en faisant les cours en alternance, si nécessaire.»

Timothy Müller

24 ans, étudiant de la Faculté des sciences économiques

«Dans l’auditoire, il y a un siège sur deux qui est barré, on doit garder le masque tout le long du cours et il y a un désinfectant pour les mains à l’entrée. Pour mon cours en auditoire, on doit s’inscrire le matin pour pouvoir gérer le nombre de personnes présentes: si on est plus que le nombre maximum autorisé, on est obligés de suivre le cours depuis la maison. Certains profs nous encouragent à suivre le cours en présentiel si on n’est pas à risque et d’autres nous recommandent de rester à la maison, car comme les cours sont filmés, c’est assez simple. Ce qui est pénible avec le masque, c’est la chaleur; du coup les profs sont assez arrangeants et font des pauses plus souvent pour qu’on puisse sortir respirer un peu. Socialement, je suis content de déjà avoir mon groupe d’amis et de déjà connaître les gens, parce que si tu es nouveau à l’uni, sociabiliser avec les masques ça doit être compliqué.»

Valentine Dupraz

24 ans, étudiante de la Faculté des sciences

«Tous mes cours sont en présentiel avec port du masque. Même si ça tient chaud quand on arrive, je trouve que ça va, ça fait un moment qu’on vit avec ces mesures, même si c’est nouveau pour l’université. Par contre, il y a des incohérences: dans les auditoires, une place sur deux est condamnée, mais dans un cours où on était dans une autre salle, on a dû tous se regrouper pour échanger nos idées. A mon sens, il n’y a pas de logique. D’ailleurs, la plupart des gens que je connais qui sont dans d’autres écoles m’ont tous dit qu’ils recevaient deux masques en tissu ou une dizaine de masques jetables. Moi j’attends toujours! Enfin, d’un point de vue social, je suis contente de ne pas avoir ma première rentrée universitaire maintenant… je compatis avec les première année. J’ai toujours trouvé que les auditoires, ce n’était pas génial pour créer des liens, mais au moins avant on pouvait reconnaître quelques visages en entrant dans la salle.» Elsa Rohrbasser

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