Abattoir: L’action d’antispécistes à Courtepin est jugée «exceptionnelle» par une sociologue
Il est rare que tant de personnes se mobilisent pour un blocage tel que celui de l’abattoir industriel de Courtepin ce lundi, selon la sociologue Marianne Celka.
Lise-Marie Piller
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Les activistes du collectif «269 Libération animale» se sont introduits lundi dans l’abattoir Micarna à Courtepin grâce à une échelle, indique Gino Frangone, porte-parole de la Police cantonale fribourgeoise, qui confirme que des poulets ont été libérés de leur cage. «Comme les portes étaient ouvertes, certains ont probablement pu librement circuler à l’extérieur. Les récupérer n’était pas la mission première de la police, mais du personnel a pu en rattraper», poursuit-il. A noter que le même collectif avait organisé en 2018 une manifestation autorisée par la Préfecture de la Broye devant l’abattoir Marmy Viandes en Gros SA à Estavayer-le-Lac.
Spécialiste des relations humains-animaux, Marianne Celka, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paul-Valéry de Montpellier, qualifie l’événement de Courtepin d’«exceptionnel». Il est en effet rare qu’autant de gens se mobilisent pour une telle action, ponctuelle et ayant suscité une plainte pénale, même si le fait qu’ils