«Je suis béni de jouer en Europe»
Marquis Jackson, le meneur américain d’Olympic, a grandi à Cleveland, où il a vu la mort de près
Pierre Salinas
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Basketball » On dit d’un meneur de jeu qu’il doit avoir les yeux partout, derrière la tête aussi. C’est d’autant plus vrai pour Marquis Jackson, qui est né et a grandi dans une des villes au taux de criminalité le plus élevé des Etats-Unis: Cleveland, Ohio. «Je suis béni de jouer en Europe», souffle le N°5 d’Olympic, reconnaissable à l’explosivité de son premier pas, à la pureté de son tir en extension et à son collier de barbe fleuri. A quelques heures d’affronter Union Neuchâtel, où il évoluait la saison passée, l’homme à qui Petar Aleksic a choisi cet été de confier les clés de l’équipe fribourgeoise a accepté d’évoquer son enfance difficile, qui aurait pu carrément mal tourner s’il n’avait pas été entour&eacu