Pour 99% des fans de hockey fribourgeois, la saison de National League s’est arrêtée brutalement le mercredi 10 avril vers 22 h 15, au soir de l’élimination des Dragons. La finale? Pas question de la suivre, ou alors seulement d’un œil jaloux, avec l’espoir de voir Zurich plier l’affaire en quatre matches. Mais pas tout le monde n’est branché Gottéron dans le canton. Il est une minorité de supporters qui résiste à l’envahisseur, préférant les clubs voisins. A commencer par le Lausanne HC.

Proximité géographique, héritage familial, aléas professionnels: voilà pourquoi certains Fribourgeois ont fini par tomber dans la marmite LHC. Quatre d’entre eux nous racontent la genèse de leur histoire d’amour contre nature (ou pas) avec l’improbable finaliste.

«A la base, je supportais Gottéron. J’ai connu l’ambiance des Augustins en Basse-Ville et les années Bykov/Khomutov. Le hockey produit par ces deux joueurs, c’était de la pure magie. Par contre, j