Prise d’otage numérique
Le nombre de demandes de rançon sur internet a considérablement augmenté en Suisse
Thierry Jacolet
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Cybercriminalité » Internet: toile peuplée d’araignées bien planquées prêtes à piéger la première proie venue. Comme ces hackers à la recherche de failles de sécurité informatique chez des particuliers ou des entreprises. Certains se sont fait une spécialité de la prise d’otage des données numériques. Avec pour seule arme des rançongiciels (logiciels de rançonnage ou «ransomwares» en anglais) baptisés Locky, TeslaCrypt ou CryptoWall, parmi plus de 180 déjà répertoriés.
Il suffit que l’utilisateur ouvre un e-mail, clique sur la pièce jointe infestée par un de ces logiciels malveillants et c’est tapis rouge pour le cybercriminel. Il entre dans l’ordinateur, séquestre les données et demande une rançon pour les restituer (voir ci-dessous).