Opinion

Dans la guerre de l’armée russe contre l’Ukraine, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe (EOR) s’est positionné du côté de Poutine. Cet alignement sur le Kremlin ne date pas d’aujourd’hui. Dans les années 1970, le métropolite Nicodème de Saint-Pétersbourg a passé un pacte avec le KGB qui mettait fin à la persécution des orthodoxes en échange de l’alignement de l’Eglise sur la politique officielle du Kremlin. Son disciple Kirill poursuit cette politique religieuse ambiguë. Jeune métropolite, l’actuel patriarche représentait le patriarcat de Moscou au Conseil œcuménique des Eglises à Genève.

A ce titre, il est établi qu’il a fonctionné comme espion du KGB. Cet engagement auprès du pouvoir de Moscou ne l’empêche cependant pas de tenir hypocrite