L'organisateur devra déposer une demande auprès des préfectures et fournir un concept de sécurité globale, indique le Conseil d'Etat dans son communiqué. C'est-à-dire qu'en plus d'un plan de protection, il devra avoir procédé à une analyse des risques en termes de mobilité, de contrôle à l'entrée, de gestion des flux de personnes dans l'enceinte, sans parler des questions d'ordre et de sécurité publique. Il devra en outre fournir un rapport d'évaluation dans les 10 jours suivant la manifestation.

Toutes les demandes seront regroupées au sein de la Cellule de coordination cantonale (CCC) qui assurera le suivi.  Le Conseil d'Etat précise cependant que la situation épidémiologique du canton ou de la région sera déterminante. De son côté, le canton devra également fournir un logiciel de collecte des données capable de vérifier que le participant est vacciné, immunisé, testé ou a moins de 16 ans. Il devra aussi disposer des capacités de traçages.

Cinq projets-pilotes pourront avoir lieu en juin, réunissant 300 à 600 participants à l'intérieur et jusqu'à 1000 à l'extérieur. Les organisateurs intéressés peuvent déposer leur demande sur le site de l'Etat de Fribourg jusqu'au 31 mai, à midi. Les projets retenus seront annoncés le 4 juin. Enfin, le Conseil d'Etat indique qu'il a adopté une ordonnance permettant d'indemniser les organisateurs de manifestations qui seraient annulées en raison d'une dégradation des conditions sanitaires.

Le Conseil d'Etat fribourgeois se dit satisfait des assouplissements annoncés par le Conseil fédéral, qu'il avait d'ailleurs demandé en réponse à la consultation. Il annonce par ailleurs avoir levé l'état de situation extraordinaire. Les structures ordinaires de l'Etat prendront progressivement en charge la gestion du Covid-19.