A l’issue d’une campagne agitée, les citoyens de Corminboeuf ont tranché: ils ont accordé 500 voix au candidat de l’Entente Centre-Droite Jean-Philippe Doutaz, contre 424 à sa rivale socialiste Tabea Menoud. Ce résultat fait pencher vers la droite un Exécutif communal jusqu’ici équilibré (4 PLR, 1 Centriste, 4 PS et sympathisants).

L’élection complémentaire de dimanche a été rendue nécessaire par la démission, pour raisons professionnelles, du socialiste Thomas Gentil, qui occupait le 4e siège conquis par sa formation en mars 2021. Le dernier des viennent-ensuite de sa liste avait en effet renoncé à siéger.

D’après la gauche, qui s’est notamment exprimée dans le courrier des lecteurs de La Liberté par la voix de l’ancien vice-syndic Jean-Claude Spicher, une élection tacite de la candidate socialiste aurait été «raisonnable» et l’entrée en lice de l’Entente Centre-Droite relèverait d’une «prétention démesurée», faisant fi de la volonté exprimée par les électeurs en 2021.

Des arguments balayés par l’actuel vice-syndic Alain Lunghi, président du PLR de Corminboeuf, qui avait rappelé que l’Entente disposait de six représentants au Conseil communal lors de la précédente législature et qu’en 2021, les deux non-élus de sa liste avaient reçu davantage de votes personnels que le premier élu PS et sympathisants.

Dimanche, les électeurs corminois lui ont donné raison.