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Les Romontois s'intéressent au contournement

Quelque 400 habitants ont pris part, lundi soir au Bicubic, à la séance d'information sur la route de contournement de Romont. La soirée a aussi été l'occasion pour les autorités de défendre le bien-fondé d'un projet exposé aux critiques.

Jean-François Steiert, Jean-Claude Cornu, André Magnin et Willy Schorderet ont levé une partie du voile sur le projet de route de contournement de Romont. Photo Lib/Alain Wicht © La Liberté
Jean-François Steiert, Jean-Claude Cornu, André Magnin et Willy Schorderet ont levé une partie du voile sur le projet de route de contournement de Romont. Photo Lib/Alain Wicht © La Liberté

CG

Publié le 04.10.2022

Nombre de Romontois ont convergé, lundi soir, vers le Bicubic. A l’affiche de la salle de spectacle: une séance d’information sur le projet de route de contournement dont la mise à l’enquête est prévue l’an prochain. Tandis que la présentation technique de l’ouvrage a été donnée par l’ingénieur cantonal André Magnin, le conseiller d’Etat Jean-François Steiert est pour sa part revenu sur l’historique du projet, qui fait l’objet de virulentes critiques avant même sa mise à l’enquête.

Tant le directeur du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l'environnement que le préfet Willy Schorderet et le syndic Jean-Claude Cornu ont défendu à tour de rôle ce qu’ils pensent être le bien-fondé de cette route de contournement. A plusieurs reprises, les intervenants ont insisté sur ce qu’ils estiment le caractère démocratique du projet. Balisant le terrain, le syndic de Romont a en outre bien veillé à ce que la soirée d’information ne vire pas au débat politique.

Répondant aux questions d’une habitante, Jean-François Steiert a estimé, en l’état, le coût du tronçon nord-est (entre Chavannes et la Parqueterie) à 15-20 millions de francs, tandis que le coût du tronçon sud est évalué entre 30 et 60 mio de fr. pour la version avec tranchée couverte. Un second tronçon dont le financement nécessitera de passer par la case du référendum obligatoire. A noter qu’il ne s’agit là que de premières estimations grossières, sans les coûts des aménagements annexes. Les travaux pourraient s’étendre entre 2 et 4 ans. Selon, là aussi, une estimation approximative. 

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