Dans un communiqué de presse, la Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts (DIAF) relate: «Alors que la mort de plusieurs centaines d’écrevisses à pattes blanches avait été signalée en avril 2022 dans le ruisseau du Pâquier en raison d’une pollution, des analyses complémentaires effectuées sur demande du Service des forêts et de la nature (SFN) ont démontré que ces animaux avaient également été touchés par la peste des écrevisses. Deux événements distincts ont donc contribué à cette mortalité importante».

Bien qu’inoffensif pour l’être humain, l’agent infectieux de la peste des écrevisses est une épizootie à combattre et se révèle très transmissible dans l’eau, insistent les autorités cantonales. Afin d’éviter la propagation de cette maladie, l’Etat appelle donc la population à se conformer aux affichages officiels placés aux abords du tronçon concerné. Plusieurs mesures doivent également être respectées: ne pas pénétrer dans l’eau, tenir les chiens en laisse et les empêcher eux aussi d’entrer dans l’eau, ne pas toucher les écrevisses mortes ou vivantes et annoncer la découverte de cadavres au SFN (026 305 23 43). A noter également que des barrières ont été installées afin d’empêcher la migration d’écrevisses potentiellement touchées vers d’autres cours d’eau.