Le vent, la pluie et le redoux s'invitent au ski
Plusieurs stations des Préalpes fribourgeoises ferment leurs installations aujourd'hui et demain, à cause du vent et de la pluie. Malgré le redoux annoncé en fin de semaine, les amateurs de glisse devraient pouvoir profiter des pistes.
CP
Remontées mécaniques fermées à Rathvel, au Lac-Noir et à Charmey aujourd’hui. A Moléson, seul le téléski des Joux est ouvert et à La Berra le tapis de ski et le téléski pour débutants. La cause évoquée: les fortes bourrasques de vent.
Les conditions météorologiques ne vont pas s’améliorer: demain beaucoup de pluie est attendue. «Quelque 17 litres d’eau sont annoncés, alors on va fermer», informe Bruno Sturny, directeur de La Berra. Une décision qu’a aussi prise la station des Paccots, ouverte encore aujourd’hui. De son côté, Claude Gendre, codirecteur de Télécharmey rappelle aux skieurs: «Le seul conseil à donner, c’est de consulter le site internet pour voir ce qui est effectivement ouvert.»
Pour autant, les remontées mécaniques fribourgeoises n’ont pas dit leur dernier mot. Dès jeudi, le soleil fera son grand retour et devrait permettre à celles qui ont encore suffisamment de neige d’ouvrir cette fin de semaine. Notamment à Bellegarde, où la couche d’or blanc permettra une ouverture complète du domaine: «Il faudrait une semaine de foehn pour nous mettre en péril», explique Jean-Claude Schuwey, président des remontées.
Ailleurs, à La Berra par exemple, le ski semble compromis à cause du redoux: «Le problème, c’est que nous n’avons pas pu fabriquer beaucoup de neige ces dernières semaines, car il faisait déjà trop doux en montagne, contrairement à la plaine», indique Bruno Sturny. Et de faire le point mercredi soir pour savoir si la piste noire qui descend jusqu’à la station pourra ouvrir jeudi.
Si la neige devait manquer, plusieurs stations proposent toutefois d’ouvrir leurs remontées aux promeneurs: «Maintenant que plusieurs d’entre nous avons des offres estivales ou sans ski intéressantes, les Fribourgeois qui souhaitent s’amuser à la montagne ont de quoi faire!», avance Antoine Micheloud.