La centrale de réserve temporaire de Birr (AG) est prête. Elle restera opérationnelle jusqu'au printemps 2026 et pourra injecter de l'électricité dans le réseau en cas d'urgence.

Cette centrale, qui fonctionne avec du diesel, ne devrait toutefois pas être exploitée ce printemps, la situation étant jugée actuellement stable en matière d'approvisionnement énergétique, indique lundi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) dans un communiqué.

La Confédération a signé en septembre dernier un contrat avec l'entreprise GE Gas Power pour construire cette centrale à Birr, d'une puissance totale de près de 250 mégawatts (MW).

Après la construction d'un mur antibruit de 20 mètres de haut et le raccordement au réseau d'électricité, des tests de fonctionnement ont été menés. Ils sont en grande partie terminés, relève l'OFEN. Des tests pour l'exploitation avec du gaz sont programmés en avril.

L'OFEN souligne que, grâce au mur antibruit, "les nuisances sonores pendant l'exploitation sont nettement plus faibles que prévu". D'ici à l'automne prochain, les cheminées des huit turbines à gaz seront équipées de silencieux d'une grande capacité.

Trois centrales de réserve

Outre celle de Birr, deux autres centrales de réserve ont été prévues: la centrale thermique existante de Cornaux (NE), exploitée par le Gropue E, et une centrale qui fonctionne au gaz naturel gérée par CIMO Compagnie industrielle à Monthey (VS).

A elles trois, les centrales de réserve représentent une puissance totale avoisinant les 336 MW, rappelle l'OFEN. Une réserve thermique supplémentaire est également à disposition sous forme de groupes électrogènes de secours regroupés en pools. Sa puissance totale se monte actuellement à quelque 110 MW.

ats