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La communauté financière reste optimiste, malgré les variants

A en croire les auteurs de l'étude, cet optimisme persistant est à mettre au crédit des campagnes de vaccination qui ont débuté aux quatre coins du globe . (archives) © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
A en croire les auteurs de l'étude, cet optimisme persistant est à mettre au crédit des campagnes de vaccination qui ont débuté aux quatre coins du globe . (archives) © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON


Publié le 27.01.2021


L'optimisme reste de mise parmi les analystes financiers, malgré l'apparition de formes mutantes du coronavirus.

La plupart des experts s'attendent à voir les plus importantes restrictions mises en place levées avant la fin du premier semestre, même si les mesures fiscales en particulier pour les cas de rigueur, risquent de devoir être maintenues.

Le baromètre établi par Credit Suisse et CFA Society Switzerland pour le mois de janvier est resté quasiment stable, à 43,2 points, après avoir rebondi à 46,8 points en décembre. Il reste ainsi "historiquement élevé", selon un communiqué diffusé mercredi.

A en croire les auteurs de l'étude, cet optimisme persistant est à mettre au crédit des campagnes de vaccination qui ont débuté aux quatre coins du globe, ainsi que du gigantesque paquet fiscal américain, qui devrait stimuler la demande mondiale.

Les expectatives conjoncturelles restent élevées concernant la situation économique dans la zone euro et aux Etats-Unis, alors que pour la Chine, la communauté financière anticipe un ralentissement de la dynamique de croissance.

Plus haut historique pour les exportations

Les perspectives en matière d'exportations ont atteint leur apogée (57,5 points) depuis la première collecte de données en 2013, près de deux tiers des analystes sondés anticipant une hausse et plus d'un quart une situation stable.

En ce qui concerne l'inflation, les expectatives pour les six prochains mois se sont renforcées tant pour la Suisse, que pour la zone euro et les Etats-Unis. Les experts expliquent ce phénomène - du moins en partie - par un effet de base, eu égard à la forte contraction des prix observée en avril 2020. Une normalisation du taux d'inflation n'est attendue que pour 2022.

Le marché du travail en revanche risque de connaître encore une période difficile: près de trois sondés sur quatre (72%) s'attendent à le voir se détériorer au cours des six prochains mois.

La dynamique des marchés boursiers également est appelée à s'essouffler, même si deux tiers des sondés continuent d'anticiper une hausse des indices helvétique (SMI) européen (Eurostoxx 50) et américain (S&P 500). L'indicateur correspondant est retombé à 48,8 points en janvier, après 54,5 en décembre et 63,8 en novembre.

Enfin, sur le front des devises, si la plupart des experts financiers s'attendent à voir le franc rester stable par rapport à l'euro et au dollar, la part de ceux lui prédisant un renchérissement face au billet vert a sensiblement diminué.

ats, awp

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