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Rösti veut investir davantage dans la production d'électricité

Albert Roesti est le favori à la succession d'Ueli Maurer. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Albert Roesti est le favori à la succession d'Ueli Maurer. © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT


Publié le 19.11.2022


Portant l'étiquette de lobbyiste du pétrole et du nucléaire, le candidat de l'UDC au Conseil fédéral Albert Rösti se dit d'accord avec l'idée de sortir des énergies fossiles. Mais il ne faut fermer la porte aucune source d'énergie, notamment le nucléaire, selon lui.

"Je suis en faveur du développement des énergies renouvelables, mais aujourd'hui, on se rend compte que sans énergies fossiles, on ne pourrait pas faire tourner la centrale à gaz de secours de Birr", en Argovie, déclare M. Rösti dans un entretien diffusé samedi dans les journaux du groupe de presse Tamedia.

"Je reste persuadé qu'il est faux de vouloir se passer d'un type d'énergie", explique le conseiller national bernois, qui a été désigné vendredi, au côté du Zurichois Hans-Ueli Vogt, sur le ticket officiel de l'UDC pour reprendre le 7 décembre le siège du conseiller fédéral démissionnaire Ueli Maurer.

Approvisionnement énergétique

S'il est élu au Conseil fédéral, M. Rösti entend investir davantage dans le développement de la production d'électricité. "L'approvisionnement énergétique est le problème le plus urgent de la Suisse [...] Avec suffisamment d'électricité, la Suisse peut prendre en compte de la protection du climat".

Le conseiller national bernois dit vouloir défendre cette position qu'il soit à la tête du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) ou d'un autre. C'est au DETEC qu'il aurait le plus d'expérience, s'il devait être élu au Conseil fédéral, ajoute-t-il. Mais il est "prêt à travailler partout".

Concernant les relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE), M. Rösti estime que la Confédération doit communiquer plus clairement les lignes rouges à Bruxelles. "Un assujettissement à la Cour de justice de l'UE et une reprise dynamique du droit européen ne sont pas envisageables", ajoute-t-il en accord avec son parti.

Venant d'un canton bilingue, l'ancien président de l'UDC espère faire le plein de voix parmi les élus romands des chambres fédérales. La Suisse romande "a toujours été présente. Et ce lien m'a suivi dans toutes mes fonctions", assure-t-il. "Si je suis élu, je serai aussi un conseiller fédéral pour les Romands".

ats

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