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Trump repart sans rien dire après six heures d'audition

Donald Trump s'est dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières". © KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson
Donald Trump s'est dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières". © KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson
Donald Trump s'est dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières". © KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson
Donald Trump s'est dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières". © KEYSTONE/AP/Julia Nikhinson


Publié le 10.08.2022


Donald Trump est reparti mercredi sans dire un mot après six heures d'audition chez la procureure générale de l'Etat de New York. Il devait être entendu dans le cadre d'une enquête au civil sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe familial.

Le convoi de SUV noirs transportant l'ancien président des Etats-Unis a quitté le sud de Manhattan vers 15h00 (21h00 en Suisse) sous les yeux de journalistes, de partisans et de badauds armés de leurs téléphones portables que Donald Trump a salués derrière les vitres fumées de son véhicule.

Arrivé vers 15h00 (heure suisse) au bureau de la procureure générale Letitia James, le milliardaire a gardé le silence en invoquant le fameux 5e amendement de la Constitution américaine, qui autorise à ne pas témoigner contre soi-même.

"Chasse aux sorcières"

Dans un communiqué dans la matinée, M. Trump s'était dit une nouvelle fois victime d'une "chasse aux sorcières" et avait affirmé avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis".

Le 45e président américain est visé depuis 2019 - avec deux de ses enfants, Ivanka et Donald Jr - par une enquête au civil de la plus haute magistrate de l'Etat de New York.

Les investigations contre le groupe familial Trump Organization avaient été lancées après le témoignage explosif au Congrès à Washington d'un des anciens avocats personnels de Donald Trump, Michael Cohen, faisant état d'évaluations frauduleuses, à la hausse ou à la baisse, d'actifs au sein de la Trump Organization, pour décrocher des prêts, obtenir des réductions d'impôts ou de meilleures indemnisations d'assurances.

Letitia James avait assuré en janvier avoir "mis au jour des preuves importantes qui font penser que Donald Trump et la Trump Organization avaient faussement et frauduleusement valorisé nombre d'actifs", notamment des golfs ou le triplex personnel du milliardaire américain, situé dans la Trump Tower à New York.

Des allégations balayées par les avocats de Donald Trump.

Perquisition du FBI

La procureure générale n'a pas le pouvoir d'inculper les Trump mais elle peut engager des poursuites civiles et notamment réclamer des réparations financières.

Cette audition est survenue deux jours après une perquisition du FBI sans précédent au domicile de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, qui a déclenché une vague d'indignation chez les républicains.

ats, afp

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