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Un proche de Macron élu représentant des Français de Suisse

Marc Ferracci est un proche du président Emmanuel Macron (archives). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Marc Ferracci est un proche du président Emmanuel Macron (archives). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT


Publié le 20.06.2022


Marc Ferracci représentera les Français de Suisse et du Liechtenstein dans la nouvelle Assemblée nationale. Ce proche du président français Emmanuel Macron a largement battu sa rivale de la Nupes Magali Mangin, avec 64,97%, a indiqué le consulat de France sur Twitter.

Le candidat du parti Renaissance, la formation présidentielle, a remercié dimanche soir sur Twitter les électeurs de la sixième circonscription des Français de l'étranger.

"Cette confiance m'honore et m'engage à répondre à leurs attentes. Je la reçois également avec gravité, compte tenu des résultats nationaux", ajoute-t-il, alors que le camp présidentiel a perdu sa majorité absolue à l'Assemblée nationale.

"Enorme satisfaction"

Au premier tour, il y a deux semaines, M. Ferracci était déjà arrivé largement en tête des quinze candidats en lice, avec 36% des suffrages, contre 20% pour Magali Mangin.

Interrogé par la Tribune de Genève et 24 Heures alors que les résultats n'étaient pas encore définitifs, M. Ferracci s'est félicité de cette victoire "assez nette".

"C'est une énorme satisfaction et un soulagement après une bonne campagne, une campagne de terrain, qui m'a permis d'atteindre un des deux objectifs que je me suis fixé: cerner au mieux les préoccupations des Français de Suisse - l'autre étant d'arriver à porter le projet du président", a-t-il déclaré.

Polémiques

L'économiste Marc Ferracci, 44 ans, est un proche d'Emmanuel Macron, dont il a été le témoin de mariage. Plusieurs voix se sont élevées pendant la campagne électorale pour dénoncer son "parachutage" par Renaissance.

"Je n'ai plus entendu ce reproche à la fin de la campagne", a souligné M. Ferracci, assurant avoir été "à l'écoute" de ses électeurs pour connaître leurs préoccupations. "Il faudra ensuite arriver à relayer ces préoccupations à Paris de manière efficace. Ce n'est pas un travail facile. Avoir une expérience de l'appareil d'Etat m'aidera", a-t-il ajouté.

Avant le premier tour, M. Ferracci avait assuré s'être intéressé de près au modèle suisse dans l'organisation du monde du travail dans son parcours d'économiste.

A gauche, la candidature de Magali Mangin a également été marquée par une polémique. Cette gestionnaire de projets dans une entreprise sous-traitante du secteur pharmaceutique à Zofingue (AG) a été lâchée par son suppléant, qui a dénoncé dans le quotidien Libération "une lobbyiste de big pharma", qui aurait fait "une très bonne candidate macroniste".

ats

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