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USA: les discussions sur les réformes "entrent dans le dur" (Biden)

Pour tenter de souder son camp autour de ses grands projets de politique fiscale, le président américain Joe Biden a reçu à la Maison Blanche des parlementaires des différentes franges de son parti, mais les négociations sont complexes. (archives) © KEYSTONE/EPA UPI POOL/SARAH SILBIGER / POOL
Pour tenter de souder son camp autour de ses grands projets de politique fiscale, le président américain Joe Biden a reçu à la Maison Blanche des parlementaires des différentes franges de son parti, mais les négociations sont complexes. (archives) © KEYSTONE/EPA UPI POOL/SARAH SILBIGER / POOL


Publié le 24.09.2021


Le président américain Joe Biden a reconnu vendredi que les discussions au Congrès sur ses ambitieuses réformes économiques et sociales, clef de voûte de son mandat, "entraient dans le dur".

Les parlementaires démocrates, qui peinent à accorder leurs violons sur l'adoption simultanée de lourdes dépenses d'infrastructures et de coûteuses mesures sociales ambitieuses, "entrent dans le dur" des discussions, a dit Joe Biden à des journalistes. "Je crois qu'à la fin nous adopterons les deux volets", a toutefois déclaré le président.

En jeu: rien de moins que la vision économique et sociale du président démocrate.

Joe Biden a mis sur les rails un plan de développement et de rénovation des infrastructures de 1200 milliards de dollars (1110 milliards de francs).

Il veut aussi réformer en profondeur le système de protection sociale américain, avec une avalanche de dépenses qui s'élèveraient à 3500 milliards de dollars.

Pour tenter de souder son camp autour de ces grands plans, Joe Biden a reçu à la Maison Blanche des parlementaires des différentes franges de son parti en début de semaine.

Mais les négociations qui opposent l'aile gauche du parti et les plus centristes sont complexes.

Les élus les plus modérés veulent avancer sans plus attendre vers un vote final à la Chambre sur les infrastructures, que la cheffe démocrate du Congrès leur a promis pour lundi prochain.

Mais les élus plus à gauche refusent de donner le feu vert final aux infrastructures tant que l'autre plan titanesque de dépenses sociales, encore loin d'être finalisé, n'a pas été adopté.

Ils sont assez nombreux à la Chambre pour faire échouer le vote attendu lundi.

ats, awp, afp

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