Chronique: Les jours où ma petite fille est triste
«Je ne sais pas cuisiner la joie», déplore notre chroniqueur Michaël Perruchoud, qui se retrouve souvent bien démuni lorsqu'il s'agit de rendre le sourire à sa petite fille.
Michaël Perruchoud
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Le mot de la fin » Quand ma petite fille est triste, que même le chocolat du goûter, le gros avec les morceaux de noisettes, ne la fait pas sourire, je crains que ce soit pire qu’un petit vague à l’âme. Et quand elle ne veut saisir ma main ni pour un tour à vélo, ni pour une virée à la piscine, je me dis qu’il s’agit là d’une tristesse trop grande à dix ans. (J’ai oublié les tristesses de mes dix ans, mais les douleurs de nos enfants résonnent en nous plus fort que tout).
Quand ma petite fille est triste, je voudrais qu’elle inspire, qu’elle se calme, juste pour prendre le temps de lui dire les beautés de la vie, les mille et une choses que nous avons à faire, les vacances au chalet, les souvenirs de Londres et ces chansons que nous chanterons ensemble, mais quand elle retient ses larmes, j’ai la gorge serrée et p