Dimorphos n’a qu’à bien se tenir
Michaël Perruchoud
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Le mot de la fin
L’astéroïde Dimorphos s’en est pris une sévère sur le coin de la figure. Une sonde nommée Dart, qui avait effectivement tout d’une fléchette ou d’un suppositoire spatial, vient de faire 11 millions de kilomètres pour le frapper aussi précisément qu’un uppercut de Mohamed Ali. Les ingénieurs de la Nasa n’ont pas manqué leur cible et peuvent se congratuler.
Ils n’ont pourtant pas sauvé la Terre. Dimorphos tournait paisiblement autour d’un autre astéroïde, le bon gros Didymos, et ne menaçait rien ni personne. Oui, mais voilà, le jour où un rocher spatial pointera vraiment le bout de son nez dans le voisinage, mieux vaudra savoir comment le contrer plutôt que de subir un impact équivalent à 30 ou 100 bombes atomiques.
Et pour ce faire, modifier l’orbite d’