L’insomnie, une tradition ancestrale
Marie Hayoz
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Le mot de la fin
Il y a celles qui tournent et se retournent sur leur oreiller au moment du coucher, il y a ceux qui se réveillent à des heures pas possibles pendant que les autres, tous ces autres dorment sur leurs deux oreilles, de leur plus beau sommeil, fanfaronnent de leurs lourds ronflements. Le marchand de sable distribue aux uns des échantillons de plage des Maldives et s’évapore dans un doigt d’honneur pour ceux qui restent, les oubliés des nuits paisibles.
Ça commence toujours un peu pareil, un bruit, un truc, un clic ou un clac et déjà une paupière se soulève. Au premier temps de la valse de l’insomnie, tous les dénis sont permis. Je vais me rendormir, deux respirations à peine, pas un mouvement, ne pas se faire repérer par ce deuxième œil qui menace de s’ouvrir lui aussi.
À quoi je rêvais déjà? U