Le mot de la fin

Mi-février. Les jours s’allongent, le soleil est rentré en pleine forme des vacances de carnaval, on peut prolonger sa balade l’après-midi, on s’habille encore chaudement, bien sûr, mais sans avoir besoin de s’emmitoufler comme un bibendum; parfois on ouvre sa veste, on ose même la retirer. Le fond de l’air est doux, comme chantait Maurice Fanon dans L’écharpe, quelques années avant que Dutronc ne se plaigne qu’il n’y a plus de saisons.

Allons faire quelques pas entre campagne et forêt, pendant qu’il en existe encore un peu. Si le mot ne nous était pas servi à toutes les sauces et tous les ragoûts (j’attends le jour où on nous le servira en poutine), je dirais volontiers que c’est de la bienveillance, celle de la nature, que je sens autour de moi.

Il suffit de presque rien, un merle qui chante, le vo