J’entre chez mon boucher afin de chercher ma viande pour concocter mes hamburgers. Surpris, il me tourne (le) dos, fait mine de chercher, puis longe de veau en bœuf sa vitrine en parlant à tort et à travers de porc. Je coupe court quand il veut me tailler une bavette. Il aime discuter le bout de gras et faire des gags, parfois drôles, par foie gras, mais moi j’aimerais avoir mon steak dare-dare! Il appelle à l’aide son commis Coco, et coq au vin… Mais il ne sait pas non plus où ma commande steak haché. Soudain, je la vois là-bas sous le canard, dans le coin coin coin. Je gesticule, gésier de le convaincre, mais je n’arrive pas à lui clouer le bec. On dirait que je parle français et lui l’onglet! Enfin, il obtempère: les gens bons finissent toujours par se comprendre. Je paie et lui de me suggérer de mélanger ma viande avec des patates écras&eacu