Quand les Belges voient rouge
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On nous trouve souvent des ressemblances. Avec les Belges. Et ça me ravit. Parce que je les aime bien et ils me le rendent bien. La preuve lors d’un séjour chez ma copine liégeoise, Christine. De passage dans une incontournable friterie locale, notre plaque d’immatriculation fribourgeoise a fait mouche auprès d’un amoureux inconditionnel de notre canton. Qui, de la Poya à Gottéron, nous a fait un impressionnant déballage de ses connaissances entre deux frites, trois drôles de saucisses au contenu indéterminé, et zéro bière. Parce que non, désolée, je n’aime pas trop ça. J’ai donc appris quel sort est réservé à ceux qui ne courent pas après les boissons houblonnées dans le pays de Tintin. Une faible inclinaison que j’ai payée cher, lors d’une sortie dans un restaurant dont le patron connaît quelques éminents patrons fribourgeois. C’est dire que nous étions des stars. Qui ont particulièrement brillé lorsque le verre de rouge commandé a été renversé sur mon manteau. Ah, l’humour belge!