Andersson, mélancolie stylée
Le dernier film de Roy Andersson brosse un portrait décalé de notre humanité
Olivier Wyser
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Pour l’éternité » On ne savoure pas un film de Roy Andersson comme on consommerait le dernier Marvel, vite vu, vite oublié. Le réalisateur suédois n’a en effet pas son pareil pour créer des mondes miniatures qui envoûtent par leur esthétique et interpellent par leur message universel. Le genre de longs-métrages que l’on garde au fond du cœur toute une vie (Chanson du deuxième étage, Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence). Sa dernière réalisation, Pour l’éternité, ne déroge pas à la règle. Cela tombe bien, on peut désormais en profiter en vidéo à la demande, en partenariat avec les salles de cinéma romandes.
Lion d’argent au festival de Venise en 2019, Pour l’éternité nous emmène dans une Suède neuras