La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

«La Ligne», un film qui cherche à «comprendre» la violence

La réalisatrice suisse Ursula Meier signe avec La Ligne un drame sensible avec Valeria Bruni Tedeschi 

Valeria Bruni Tedeschi et Stéphanie Blanchoud: une mère et une fille en pleine crise familiale. 
 © Filmcoopi
Valeria Bruni Tedeschi et Stéphanie Blanchoud: une mère et une fille en pleine crise familiale. 
 © Filmcoopi

Stéphane Maffli

Publié le 10.01.2023

Temps de lecture estimé : 5 minutes

La Ligne » La Ligne s’ouvre sur une scène étonnante. Sur fond de musique classique, une dispute familiale dégénère. Une jeune femme au regard intense et aux cheveux courts gifle si violemment sa mère que celle-ci chute. Sa tête heurte les touches du piano à queue qui trône au milieu du salon. Dès les premières secondes, le nouveau film d’Ursula Meier met ainsi la violence, la famille et l’art au centre. On ne saura jamais pourquoi Margaret, jouée par Stéphanie Blanchoud, incandescente, frappe sa mère (Valeria Bruni Tedeschi). Mais on devine que certaines tensions familiales sont liées à la carrière avortée de la mère qui était une pianiste talentueuse.

Après la dispute, Margaret doit se soumettre à une mesure d’éloignement. Interdiction de s’approcher à moins de 100 m&e

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11