«La Ligne», un film qui cherche à «comprendre» la violence
La réalisatrice suisse Ursula Meier signe avec La Ligne un drame sensible avec Valeria Bruni Tedeschi
Stéphane Maffli
Temps de lecture estimé : 5 minutes
La Ligne » La Ligne s’ouvre sur une scène étonnante. Sur fond de musique classique, une dispute familiale dégénère. Une jeune femme au regard intense et aux cheveux courts gifle si violemment sa mère que celle-ci chute. Sa tête heurte les touches du piano à queue qui trône au milieu du salon. Dès les premières secondes, le nouveau film d’Ursula Meier met ainsi la violence, la famille et l’art au centre. On ne saura jamais pourquoi Margaret, jouée par Stéphanie Blanchoud, incandescente, frappe sa mère (Valeria Bruni Tedeschi). Mais on devine que certaines tensions familiales sont liées à la carrière avortée de la mère qui était une pianiste talentueuse.
Après la dispute, Margaret doit se soumettre à une mesure d’éloignement. Interdiction de s’approcher à moins de 100 m&e