L’impact de l’art sur la nature
La céramiste Séverine Emery-Jaquier présente une création in situ à Nuithonie
Maxime Papaux
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Villars-sur-Glâne » Quatre cent vingt-six lignes d’argile façonnées dans 9 kg de terre métamorphosent subtilement l’imposant mur de béton menant à la salle Mummenschanz, à Nuithonie, à Villars-sur-Glâne. Dialoguant avec l’architecture de ce lieu de passage, l’installation intitulée L’Etat de la matière questionne notre rapport à l’espace tant culturel que naturel: notre façon de l’incorporer, de le percevoir, de l’exploiter et de l’impacter. C’est avec grande finesse et clarté que l’œuvre environnementale de Séverine Emery-Jaquier ouvre le regard et élargit la perspective: «L’idée est de matérialiser ce que je ressens dans ce lieu, de m’y immiscer et de donner un indice ou une piste pour réveiller notre attention à l’espace», explique-t-ell