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«Écrire en russe est un droit»

Exilé en Suisse, l’écrivain et opposant biélorusse Sacha Filipenko dépeint, dans un premier roman édifiant, la dramatique somnolence de son pays

Thierry Raboud

Publié le 16.04.2022

Temps de lecture estimé : 13 minutes

Interview » Il avait dix ans lorsque Loukachenko est arrivé au pouvoir. «Je me souviens précisément de ce jour, car mes parents ont affirmé que c’était une catastrophe», se remémore l’écrivain biélorusse Sacha Filipenko, pour qui son pays est alors entré dans un très long coma.

Un sommeil léthargique qu’il mettait en scène dans Le fils perdu, premier roman aux airs de fable, publié en 2014 en russe et désormais traduit en français. C’est un texte essentiel, et d’autant plus dans le contexte actuel, pour comprendre le combat de ce peuple pris en étau entre le régime dictatorial de Loukachenko et l’allégeance au grand voisin. «L’écrivain est heureux que son roman reste toujours aussi actuel, mais le citoyen en est affligé», confesse l’auteur.

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