Portrait absolu de la Russie
Jil Silberstein, qui a écrit un hommage à quatre opposants à l’absolutisme russe, sera présent au Salon du livre de Genève
Tamara Bongard
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Enquête » D’abord il y a eu ses voisins rue de Berry, à Paris. Quand il était enfant, ces deux couples de Russes blancs l’ont baigné un peu dans l’atmosphère slave de leur intérieur. Puis son grand ami à l’école primaire, Michel de Scriabine, l’a souvent invité dans un appartement où trônait toujours un samovar. Et bien sûr la littérature – Les frères Karamazov particulièrement – ont achevé de tourner son esprit et son cœur vers l’est. Cela n’explique pas complètement l’intérêt de Jil Silberstein pour la Russie, mais ce sont là les premiers contacts qu’il a noués avec le plus vaste pays du monde. L’écrivain évoquera un pan de son histoire le samedi 21 mai, au Salon du livre de Genève (voir ci-dessous), en parlant d’un ouvrage de Tan