Max Jendly, ce précurseur du jazz fribourgeois
Le pianiste primé par le Prix culturel de l’Etat de Fribourg est à l’affiche de la soirée de gala de Festycharme, à Charmey, vendredi prochain.
Tamara Bongard
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Musique » «De la musique de voyous». C’est ainsi que le jazz et le rock étaient perçus dans le très conservateur canton de Fribourg il y a 40 ans, se souvient Max Jendly. Lui voulait faire entendre ces sonorités actuelles au milieu des voix des chorales et de la puissance des fanfares. Il a réussi en 1979 à ouvrir la première section de jazz dans un Conservatoire suisse, déconservant ainsi l’institution. Mais surtout, il n’a jamais cessé de transmettre son amour des notes qui font swinguer, à des élèves, à d’autres musiciens, au public, par le geste ou la parole. Ce long investissement est récompensé cette année par le Prix culturel de l’Etat.
«C’est un honneur. C’est aussi une grande surprise car mon frère l’a reçu en 2006 (le comédien Roger Jendly, ndlr). Deux dans la