Interview » Elle a d’abord réalisé des transcriptions de mouvements symphoniques de Mahler, avant d’oser une «paraphrase», inspirée par la démarche créatrice de Liszt. Dans son nouveau disque Jugendstil, Beatrice Berrut propose une «paraphrase» de la Nuit transfigurée d’Arnold Schoenberg. Un splendide enregistrement, où ne figurent donc que des transcriptions de sa main. Entre ce processus et celui de la composition, il n’y a qu’un pas, que la pianiste valaisanne a franchi durant la pandémie. En mai, elle créera son œuvre Untold Tales, une commande de Léonard Gianadda, à la fondation qui porte son nom, à Martigny. En attendant, Beatrice Berrut donnera un concert ce dimanche à Fribourg, dans le cadre des International Piano Series, pour mettre en valeur le programme du disque.

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