Un retour des plus «caliente»
Epaulé par un big band, Chala Cubana fête ses 20 ans au Nouveau Monde
Jean-Philippe Bernard
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Fribourg » L’imposante section rythmique ronronne tel le tigre qui, après avoir acquis la certitude que sa proie n’allait pas lui échapper, se prépare à bondir. Le ronronnement se mue en grondement, un batteur, deux percussionnistes, un bassiste et un contrebassiste se déchaînent. La vibration agit comme une traînée de poudre: le pianiste plaque quelques accords tandis que le leader du big band fait tourner son bras au-dessus de sa tête. L’attaque des cuivres est instantanée, un vent brûlant se lève, l’orchestre carbure désormais à plein régime et grille tous les feux. La composition s’intitule Chinchorrero.
Elle donne son titre au second album de Chala Cubana publié en 2004. Son caractère percutant, dansant, n’est plus à démontrer mais jusqu’à cet après-midi de septembre, elle n&rsqu