Deux femmes fortes
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Critique Nuithonie
Deux danseuses, deux femmes, enveloppées de lumière. Elles regardent le public, prennent une grande respiration. Elles ne sont plus jeunes. Cette scène, en ouverture, est déjà une posture forte. Le travail de la chorégraphe Fabienne Berger ne se décline pas dans une perspective spectaculaire. Au contraire, avec Signes, la simplicité est un parti pris.
Sur le plateau nu de la petite salle de Nuithonie, lors de la première mardi soir, Fabienne Berger et Caroline de Cornière ont le regard intense. Comme si on pouvait lire sur leur visage: bienvenue. On se sent, en tant que public, bienvenu. Accueilli par des bras largement ouverts. On dirait que tout, à la suite, découle de l’accueil par ces bras largement ouverts, dans une attitude pas exactement littérale – car la danse transforme, malaxe –, mais l’intention est palpable.
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