La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

L’écoute avant tout

La comédienne et metteuse en scène Lola Giouse crée à Vidy-Lausanne Lust for life, deuxième volet d’une trilogie sur l’amour et l’amitié. Portrait

«Lola, c’est le diminutif joyeux de Dolores», rappelle Lola Giouse. © Sarah Marachly
«Lola, c’est le diminutif joyeux de Dolores», rappelle Lola Giouse. © Sarah Marachly
«Lola, c’est le diminutif joyeux de Dolores», rappelle Lola Giouse. © Sarah Marachly
«Lola, c’est le diminutif joyeux de Dolores», rappelle Lola Giouse. © Sarah Marachly

Ghania Adamo

Publié le 17.09.2022

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Théâtre » Une silhouette de mannequin et un regard très bleu laissant échapper une lueur fauve. On attaque d’entrée de jeu, elle réplique sans frémir. Lola Giouse se défend comme un lion, avec une vivacité gracile. Mais oublions un instant l’escrime. Lola d’abord. «C’est le diminutif joyeux de Dolores», lance-t-elle avec un sourire. «Lola la douleur», l’avait appelée l’auteur de théâtre Pascal Rambert dans un texte qu’il écrivit pour elle en 2015, à l’occasion du spectacle de sortie de La Manufacture. C’est dans cette école lausannoise que Mademoiselle Giouse, Franco-Suissesse au prénom espagnol, comédienne et metteuse en scène, 29 ans et toute l’ardeur de la jeunesse, fit ses études d’art dramatique.

Arrivée en Suisse avec ses parents journalistes, elle s’y installe comme artiste et se distingue vite dans Perdre son sac, monologue bouleversant du même Rambert qu’elle interprète remarquablement, sous la direction de Denis Maillefer. Nous sommes en 2018, à la Comédie de Genèv

Articles les plus lus
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11