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Le lucre, comme un goût de poison

Fable indémodable, La visite de la vieille dame de Dürrenmatt sera donnée à Vidy, dans la mise en scène de l’Allemand Nicolas Stemann

Nicolas Stemann laisse «une bonne place à l’énergie et à une forme de désinvolture dans le jeu, qui frise le sarcasme». © Zoé Aubry
Nicolas Stemann laisse «une bonne place à l’énergie et à une forme de désinvolture dans le jeu, qui frise le sarcasme». © Zoé Aubry

Ghania Adamo

Publié le 13.11.2021

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Entretien » Le bien-être d’une population contre la mort commanditée d’un homme. L’entreprise est meurtrière, mais elle est menée de façon comique par Friedrich Dürrenmatt dans La visite de la vieille dame. Une pièce culte de l’auteur alémanique, créée à Zurich en 1956 et, depuis, succès mondial. A cela, une explication: l’œuvre évoque le goût du lucre propre à toutes les sociétés et à toutes les époques. Une vieille dame, Claire Zahanassian, revient après 40 ans d’absence dans sa ville natale, Güllen, au bord de la faillite. La vieille, très riche, a largement contribué à la ruine de la ville, histoire de se venger de ses habitants qui autrefois l’ont humiliée. Elle est prête à combler le manque d’argent avec ses milliards si la ville accepte de tuer Alfred Ill, l’homme qui l’a mise enceinte puis l’a abandonnée. Un chantage odieux qu’Omar Porras tirait vers la caricature dans les trois versions mémorables qu’il donna de la pièce. Dans le rôle de la vieille qui s’apprête à célébrer

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