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Mathieu Bertholet, multiples vies

Lauréat d’un Prix suisse des arts de la scène 2021, le directeur du Poche à Genève est aussi un artiste au look hardi et aux ambitions audacieuses

Il y a dans les tenues de Mathieu Bertholet quelque chose de surréaliste qui lui donne l’allure d’un personnage échappé d’une peinture flamande et relooké par un photographe de mode. © Samuel Rubio
Il y a dans les tenues de Mathieu Bertholet quelque chose de surréaliste qui lui donne l’allure d’un personnage échappé d’une peinture flamande et relooké par un photographe de mode. © Samuel Rubio

Ghania Adamo

Publié le 20.11.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Théâtre » La mise en scène de soi. Stylée, inventive, fantaisiste, voire drôle, elle est une ficelle de théâtre que Mathieu Bertholet tire avec brio. Il y a dans la tenue vestimentaire et la coiffure toujours variée de cet auteur dramatique, comédien, danseur et créateur de spectacles, quelque chose de surréaliste qui lui donne l’allure d’un personnage échappé d’une peinture flamande et relooké par un photographe de mode. Mathieu Bertholet, 44 ans, a l’excentricité reluisante et l’intelligence discrète. Directeur du Poche à Genève, il reste farouchement fidèle à la mission de cette petite salle de 130 places qui défend depuis 75 ans des textes d’auteurs contemporains. Signe de son destin artistique et littéraire: Bertholet, récit de Charles-Ferdinand Ramuz, que Mathieu a mis en scène en 2014. Entretien.

Voyez-vous dans Bertholet un autre vous-même?

Mathieu Bertholet: Pur hasard que ce nom! Mais il me convient. J’aime beaucoup ce récit court e

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