Une femme «qui choisit son destin»
Une comédie musicale romande réactualise la figure de Mistinguett. Une création à voir ce week-end
Elisabeth Haas
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La Tuffière » Quand elle chante Mon homme en 1920, Mistinguett a déjà 45 ans. Et déjà une carrière derrière elle. C’est jusqu’à cette date que court la comédie musicale Mistinguett en haut de l’affiche imaginée par Filipe Resende. L’auteur s’est surtout concentré sur la Belle Epoque, période où l’artiste parisienne explose dans le genre de la revue, où ses «gambettes» et sa gouaille soulèvent les cœurs au cabaret du Moulin Rouge, puis sur son passage par la Suisse durant la Première Guerre mondiale, en tant qu’espionne.
«Un épisode que peu de gens connaissent», sourit Filipe Resende. De quoi nouer une intrigue romancée qui accroche le public helvétique. Le spectacle se joue dans la tradition des comédies musicales anglo-saxonnes avec une troupe de solistes p