Une symphonie d’insufflations
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Critique spectacle
On ne peut pas exactement dire que c’est spectaculaire. Il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre ni de danse. Et la forme est si travaillée et précise qu’il n’y a pas cette improvisation souvent liée à l’instant de la performance. i’m a loner est un ovni auquel Nuithonie nous avait peu habitués. Une chance de voir une proposition artistique aussi personnelle et hors cadre. Elle est signée Mélanie Gobet, formée à la danse et à la performance. Et obsédée de ballons.
Oui, les ballons de baudruche, ces petits bouts de latex qui envahissent les anniversaires d’enfants. C’est autour du souffle qu’il faut pour les gonfler, des grincements quand on leur fait un noeud, de leur légèreté aérienne qu’est construite la pièce. Mais pas seulement. Mélanie Gobet, dans le texte lu par Mélina Martin, suggère elle-même la valeur «documentaire» de sa proposition.
24 pouces de diamètreTout a commencé par des lunettes, un casque de protection et les avant-bras couverts. La vo