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Pas de cadeau fiscal pour les riches

Publié le 04.10.2022

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Royaume-Uni » Les inquiétudes demeurent à Londres malgré la volte-face de Liz Truss.

La volte-face du Gouvernement britannique sur une baisse d’impôts pour les plus riches a contribué à apaiser l’incendie provoqué sur les marchés par un coûteux paquet budgétaire annoncé le 23 septembre, mais le feu n’est pas éteint.

Face à la pression du parti conservateur qui voit sa cote de popularité fondre, la première ministre Liz Truss et le Chancelier de l’Echiquier Kwasi Kwarteng ont twitté hier qu’ils renonçaient à cette baisse de 45% à 40% du taux d’impôt pour la tranche supérieure de revenus.

«Les actifs britanniques ont réagi favorablement au revirement du chancelier» mais «des questions demeurent sur l’augmentation de dépenses budgétaires importantes et non financées», note Jane Foley, analyste de Rabobank interrogée par l’AFP.

La livre, tombée le 26 septembre à son plus bas historique après la présentation budgétaire de M. Kwarteng, est remontée un peu, mais reste à des niveaux historiquement très déprimés.

Les taux d’emprunt de l’Etat britannique à long terme ne sont par ailleurs pas totalement retombés. Ils ont flambé à plus de 5% après la déclaration budgétaire de M. Kwarteng, un plus haut depuis 2008, et se situaient hier encore à quelque 3,7% dans l’après-midi, contre 3% début septembre et moins de 1% fin 2021.

Cette envolée renchérit le financement de la dette britannique à l’heure même où l’inflation s’envole à près de 10%, la plus élevée du G7, et où Londres veut emprunter beaucoup plus. ATS/AFP

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