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Salaire minimal: l’Union syndicale suisse exige 4500 francs au moins

Face à la baisse du pouvoir d’achat, l’Union syndicale suisse (USS) exige une hausse des salaires de 4 à 5% en 2023 et une revalorisation pour tout titulaire d’un CFC. Le patronat ne veut pas en entendre parler

Maude Bonvin

Publié le 16.11.2022

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Marché du travail » A mi-parcours, l’Union syndicale suisse (USS) lance un cri d’alarme. «Sous pression comme jamais, les salaires réels risquent de reculer», déplore son président, Pierre-Yves Maillard. Au moment où les négociations salariales arrivent en milieu de course, l’organisation syndicale a fait le point hier devant la presse à Berne. Si certains employeurs, comme ceux actifs dans l’horlogerie, ont compris l’urgence de la situation, d’autres ne jouent pas le jeu, selon Pierre-Yves Maillard, également conseiller national socialiste. Face à la baisse du pouvoir d’achat, la faîtière exige des salaires d’au moins 4500 francs par mois. Les titulaires d’un CFC devraient, eux, gagner au minimum 5000 francs. Un quart d’entre eux perçoit moins d’argent, essentiellement dans la boulangerie, la vente et le bâtime

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